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Les Filles de Caleb
10 janvier 2011

Phrase marquante

Une phrase - ou un extrait - du roman vous marque plus particulièrement.  Peut-être est-ce une phrase que vous auriez aimé écrire...  Quelle est cette phrase et pourquoi vous marque-t-elle ?

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M
Parmi tous les extraits marquant du roman, une a retenue mon attention, à la page 261. La phrase décrit le moment où, lors du mariage d'Émilie et Ovila, ils échangent leurs voeux d'amour et les alliances."(Le reste de la cérémonie ne fut que brouillard jusqu'à ce que le curé lui demande si elle acceptait de prendre Charle - Ovila - s pour époux. (...) Émilie dit donc oui.)" La phrase marquante: "Le brouillard s'était de nouveau épaissi, ne laissant filtrer que l'éclat de l'anneau qui lui avait été glissé au doigt." Malgré ma critique précédemment relatant la pauvreté des métaphores et de l'écriture, je trouve ce passage imagé d'une simplicité, mais également d'une efficacité désarmante. Les lecteurs sont en mesure de voir et ressentir précisément ce qu'Émilie voyait et ressentait à ce moment précis, moment d'une importance capitale dans une vie, son mariage. On peut imaginer le bonheur qui lui brouille la vue (surplus d'émotions = larmes inévitables!) et l'anneau qui symbolise le soleil et vient percer son "brouillard". Je dois m'avouer légèrement jalouse, car je voudrais ardemment de ressentir des émotions de cette intensité dans le futur!
M
Dans le roman, plusieurs extraits ont su retenir mon attention, par contre, un en particulier à réussit à me marquer ou même à me faire réfléchir lors de ma lecture et il s’agit d’un extrait provenant de la page 230 du roman. C’est en fait le moment où Émilie donne, par l’affirmatif, sa réponse à Ovila en ce qui concerne leur futur mariage, en voici l’extrait : "Ovila revint vers la calèche. Il aperçut le coffre de cèdre. Il le regarda, regarda Émilie, puis le coffre. Il ne savait que dire. Émilie était émue. <br /> -Ma foi du bon Dieu, Ovila, si tu avais eu un chapeau sur la tête, tu te serais découvert comme devant une église.<br /> -Entre toi pis moi, Émilie, c'est pas un coffre que je vois c'est toute une cathédrale.<br /> -Fais attention, faudrait pas que tu attrapes la folie des grandeurs<br /> -Inquiète-toi pas pour moi. La folie, ça fait longtemps que je l'ai. Pis la grandeur, tu viens juste de me la donner."<br /> J’ai choisi cet extrait, car selon moi, c’est un moment que je considère important dans la vie des deux personnages et qui aura l’effet de modifier complètement l’histoire initiale du roman. Par ailleurs, nous pouvons remarquer qu’il est possible de déceler l’émotion et tout l’amour qui règne entre les deux personnages à ce moment précis de l’histoire. En conclusion, j’ai trouvé cet extrait bien écrit, avec un vocabulaire qui veut en dire beaucoup et qui permet par le fait même de comprendre les subtilités du moment.
Les Filles de Caleb
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